Il existe énormément de réalisations et d’actions positives sur les 19 entités montoises.
N’en reprendre qu’une série dans ce texte ne signifie pas que nous ignorons l’existence d’autres réalisations et actions. Pour les Engagé.e.s, il faut amplifier et développer ce qui répond aux besoins des citoyens et créer ce qui n’existe pas encore en lien avec les besoins des citoyens.
Sur la manière, Les Engagé.e.s veulent privilégier la mise en œuvre de services aux citoyens en collaboration avec le monde associatif, l’action citoyenne, au plus proche de la population montoise. Si le monde associatif, soutenu et encouragé par la ville, n’est pas à même de développer les services existants ou d’en créer de nouveaux, de manière résiduelle, la ville peut prendre le relais.
La participation citoyenne est un pilier de ce développement de services ainsi que le contrat de partenariat entre la ville et le secteur associatif et les citoyens.
Il est indispensable de communiquer vers TOUTE la population sur ce qui leur est offert. Nous constatons que la majorité des citoyens montois ignorent ce qui leur est proposé sur le territoire des 19 entités. Communiquer par tous les moyens à notre disposition sans se limiter au numérique et aux réseaux sociaux. Etudier la manière de communiquer et de toucher tous les citoyens sans laisser personne à l’écart (PMR, aînés, personnes en difficultés sociales ou financières, etc.)
Les Engagé.e.s veulent mobiliser tous les moyens extra-communaux (entités fédérées) ou intercommunaux pour aider à financer la poursuite amplifiée d’une progression vers une ville saine, citoyenne, prospère, sereine, belle, accessible.
Un cadre de vie sain : la Santé au centre de nos priorités
En tant que mouvement souhaitant une société regénérée quoi de mieux que de commencer par la santé qui sera le fil rouge de notre campagne, d’autant plus dans une région comme Mons-Borinage et le Hainaut de manière générale, où l’espérance de vie est encore inférieure à 80 ans ?
Ce qui nous prouve que la santé est un des nombreux défis auxquels notre région devra faire face. Mais un défi résultant de nombreux facteurs qui touchent notre territoire comme les inégalités
socio-économiques, les problèmes d’accès aux soins, le taux encore trop bas d’éducation et d’alphabétisation, les conditions de logement, le vieillissement de notre population …
Bref, la santé concerne l’ensemble de la population et la Commune comme instance de proximité par excellence y joue un rôle important, d’autant plus dans une ville qui compte le plus grand réseau hospitalier de Wallonie : le groupe HELORA.
Aujourd’hui, il est devenu plus que nécessaire de rassurer et de conforter les travailleurs des soins de santé dans leurs missions et conditions de travail. Malheureusement, peu de choses ont évolué en leur faveur depuis la crise du Covid 19.
La santé est un capital à entretenir dès le plus jeune âge. Qu’il s’agisse de nutrition, de sport, de culture, de loisirs, de bien-être au travail et en famille, notre capital santé reste notre meilleur investissement.
Nous proposons :
- L’organisation d’animations et d’actions de prévention, plus efficaces et plus larges dès le plus jeune âge dans les écoles mais aussi à l’attention des adultes et adultes seniors.
- L’augmentation de la couverture vaccinale et l’organisation de dépistages de proximité (cancers du sein, du col de l’utérus, du colon, …)
- La création de Maisons Médicales dans les zones rurales en collaboration avec les médecins généralistes .
- L’accentuation de la collaboration avec l’Observatoire de la Santé afin de pouvoir évaluer les actions des politiques publiques sanitaires mises en place.
- La prise en charge complète des laissés pour compte : les sans-abris, en rue (prévention, traitement des pathologies chroniques et des assuétudes, …).
Une sécurité renforcée
La sécurité est très certainement le deuxième point phare de notre programme.
En effet, comme de nombreux montois peuvent l’attester, ce sujet est prioritaire aux yeux des habitants. Selon les derniers rapports de la zone de police de Mons-Quévy, le nombre total de délits en 2014 était de 14.536. En 2023, ce chiffre était de 10.152.
Bien que le niveau global de délits soit en légère baisse, ces chiffres ne peuvent nous donner satisfaction, d’autant plus que ce nombre s’élevait à 11.248 en 2018, au début de la mandature PS-Ecolo.
Une réduction de presque 1.000 délits dont la majorité sortante se gargariserait en affirmant que la criminalité aurait baissé de 40% grâce à leurs actions. Comme vous le voyez, la politique actuelle proposée par la majorité n’est ni efficace, ni efficiente.
C’est pourquoi, fort de ce constat, nous proposons de repartir sur de bonnes bases notamment en intervenant de manière concrète afin garantir la sécurité de chaque citoyen. Nous entendons bien que le budget de la zone n’est pas infini et en ce sens nous avons conscience de travailler en enveloppe fermée. Cependant, nous pensons que le financement de nouveaux effectifs doit être une priorité afin de pallier à ce déficit structurel de personnel. A cela nous pouvons évoquer, la lutte contre l’absentéisme et la démotivation. Il s’agit d’une condition plus que nécessaire afin de garantir des interventions rapides.
Outre les effectifs, nous devons redoubler de sévérité dans l’application des mesures déjà existantes et en mettre en place de nouvelles. Nous proposons l’interdiction de la vente d’alcool dans les night shops après 22h, l’installation de nouvelles caméras de surveillance, …
Si la sécurité en tant que telle est importante, la culture du sentiment de sécurité l’est tout autant pour permettre la libre circulation de tous les citoyens dans chaque quartier. Un éclairage public digne de ce nom est donc prioritaire ainsi que la présence policière dans les rues et ce particulièrement le soir. L’insécurité régnante du quartier de la gare en est le triste exemple et ce n’est pas le seul ; les 19 communes sont concernées. Un sentiment d’insécurité qui s’aggrave également en fonction du genre des personnes concernées. Notre ville ne fait pas exception aux violences sexistes dans les rues à l’encontre des femmes. C’est pourquoi une véritable politique de lutte contre les violences sexistes dans la rue doit être mise en place.
Les écoles (la sécurité, c’est aussi des zones 30 et APS), universités et tous les lieux publics sont concernés.
Une attention particulière à l’évaluation de l’efficacité des mesures mises en place sous la dernière majorité sera accordée et ce notamment l’évaluation de la politique d’intervention effectuée par la brigade Puma au cours de cette dernière mandature.
Nous proposons :
- La création d’une nouvelle politique de recrutement pour la zone de police de
Mons-Quévy en collaboration avec la Province du Hainaut et le centre de formation de Jurbise. - L’évaluation d’action de la Police de la zone Mons-Quévy avec les acteurs de terrain.
- Le placement d’un éclairage public de qualité dans toutes les rues du centre-ville, dans les rues situées dans les milieux urbanisés ainsi qu’un éclairage constant des tunnels.
- D’accentuer la présence policière et d’optimiser les commissariats de quartiers.
- Le placement de caméras aux endroits stratégiques des 19 entités et l’organisation d’un dispatching de surveillance.
- La mise en place d’une véritable politique d’interdiction de vente d’alcool après 22h dans les différents night shops, magasins du centre-ville de Mons et l’augmentation des contrôles à cet effet. Le contrôle accru sur l’interdiction de vente.
- De renforcer les contrôles sur la vente d’alcool aux mineurs.
- D’instaurer une politique de lutte contre les violences sexistes dans la rue.
- L’évaluation d’une politique d’intervention effectuée par la brigade Puma au cours de cette dernière mandature.
- L’accroissement des mesures visant à réduire la vitesse sur les routes que ce soit par le plaçage de radars ou de dispositifs routiers comme des dos d’ânes ou des ralentisseurs (en priorité dans des zones habitées).
Une propreté publique
Le travail des villes et des communes en matière de propreté publique est considérable et pourtant ingrat car les résultats sont souvent considérés comme insuffisants.
Les actions publiques (de sensibilisation, d’installation d’équipements, de nettoyage, de répression, …) sont extrêmement coûteuses en temps, en ressources humaines et financièrement. Cependant, ces actions sont souvent trop peu évaluées par les gestionnaires et doivent sans cesse être réévaluées par manque de résultats probants sur le moyen ou le long terme.
La propreté publique est un élément primordial pour le développement d’un cadre de vie harmonieux et durable. Elle contribue, par ailleurs, à une démarche politique plus large comprenant l’eau, l’assainissement, l’environnement, les déchets, voire l’attractivité du territoire.
Mais la propreté publique est aussi régulièrement identifiée par les citoyens comme un enjeu majeur de leur quotidien. Elle se rapporte, en effet, de façon significative au sentiment de bien-être ou de sécurité.
Une action efficace en matière de propreté publique s’articule généralement autour de plusieurs axes, à savoir l’information, la sensibilisation, la formation, le nettoyage et enfin la répression.
La bataille contre les déchets sauvages, dépôts clandestins, dégradations publiques et autres incivilités environnementales semble n’être jamais gagnée, malgré les efforts des pouvoirs publics, souvent à grand frais.
Dans une période de rationalisation des budgets, il peut s’avérer opportun de mettre en perspective et d’évaluer les actions menées, pour renforcer leur pertinence et leur efficacité.
Quant au ramassage des immondices, il serait intéressant de rétablir le ramassage des sacs destinés aux déchets résiduels une fois par semaine dans l’ensemble du Grand Mons.
Le service de ramassage des objets encombrants deux fois par an dans les 19 communes devrait être gratuit et plus facile à demander.
Les horaires des parcs à conteneurs pourraient être élargis pour permettre aux montois qui travaillent d’y accéder plus facilement.
Nous proposons :
- La sensibilisation des citoyens quant à leur rôle dans la préservation du cadre de vie.
- De susciter le développement d’une adhésion et d’une participation du citoyen dans le maintien de la propreté publique.
- De continuer la bataille contre les déchets sauvages, les dépôts clandestins, les dégradations publiques et autres incivilités.
- D’évaluer les actions menées afin de renforcer leur pertinence et leur efficacité.
- L’amélioration des équipements du service de propreté de la ville.
- De rétablir le ramassage des sacs destinés aux déchets résiduels une fois par semaine dans l’ensemble du Grand Mons.
- D’instaurer un
- De rendre gratuit le service de ramassage des objets encombrants deux fois par an dans les 19 communes.
- D’élargir les horaires des parcs à conteneurs.
- La verbalisation des petits actes de malpropreté et le renforcement de la répression des grosses incivilités.
Une économie indépendante et durable
Depuis toujours, Mons est définie comme un pôle commercial. En tant que chef-lieu de la Province la plus exportatrice de Wallonie, Mons est une ville dotée d’un potentiel de développement économique important. D’autant plus que la ville occupe également une place stratégique ; l’axe Paris-Bruxelles la traverse, elle est à la jonction de deux grandes autoroutes européennes
(Paris-Amsterdam, Calais-Cologne) et se trouve à proximité de trois aéroports (Bruxelles National, Charleroi-Bruxelles Sud, Lille). Bientôt desservie par une gare ultramoderne qui sera la passerelle, le lien entre la Ville historique et la nouvelle ville représentée par l’essor des Grands Prés, Mons a toutes les cartes en main pour réussir.
Cependant, tout n’est pas rose dans le développement économique de notre cité.
En effet, le commerce dans le centre-ville et notamment le piétonnier rencontre des difficultés à se pérenniser. Pire encore, certaines enseignes historiques se sont vu devoir « fermer boutique ». De nombreux nouveaux commerçants qui décident de se lancer dans l’aventure connaissent finalement le même sort et se voient au bout de seulement quelques années devoir eux-aussi fermer leurs établissements. Des nouveaux commerces qui pour certains ont pu bénéficier de l’aide de la ville notamment par les maternités commerciales, par les fonds d’impulsion, …
Dans les 18 autres communes, le commerce de proximité rencontre des difficultés à se développer. Hormis les grandes enseignes de distribution, les boutiques et autres établissements se font rares dans de nombreuses entités pourtant fortement peuplées comme Cuesmes ou Jemappes.
Le constat est clair et les raisons peuvent être nombreuses comme le prix des loyers pratiqués dans le piétonnier, le manque de complémentarité et de diversification du tissu commercial, les difficultés d’accessibilité, la concurrence des Grands Prés, …
Une chose est sûre, nous ne pourrons retrouver la fréquentation et l’émulation des années 70 sans une refonte complète du centre-ville où habitats et commerces doivent se compléter avec homogénéité. Une ville moderne, jeune, dynamique dans un écrin patrimonial préservé est à réinventer !
Par ailleurs, les sections du Grand-Mons doivent pouvoir accueillir commerces de proximité et PME afin de participer à leur développement et à leur prospérité.
Nous proposons :
- L’évaluation et la révision complète de la politique de subventionnement à la création, à la rénovation ou à la remise en forme d’un commerce. Nous posons la question de l’efficacité et de l’efficience de ces politiques publiques (maternités commerciales, fonds d’impulsion, creashops, design in shop, …).
- L’établissement d’une grande consultation sur l’économie montoise : Que voudraient les habitants ? Que voudraient les commerçants ? Que voudraient les entrepreneurs ? Que voudrait l’administration ? Que disent les experts ?
- L’établissement de l’évaluation diagnostique du territoire par des groupes d’experts composés de chercheurs mais aussi d’entrepreneurs (Partenariat avec Hainaut développement, LME, …). Nous établirons un programme de développement économique stratégique à long terme.
- La réalisation d’une étude de requalification du centre-ville dans laquelle commerces et habitats y seraient complémentaires.
- L’amélioration de la cellule d’accueil des investisseurs de la ville pour en faire une cellule qui ne sera pas cantonnée aux projets des grands investisseurs. Cette cellule deviendra une cellule d’accueil, d’information et d’animation des commerces et PME.
- De cultiver les talents en synergie avec les écoles et universités pour faire de Mons une terre d’entreprises qui peut donner à ses étudiants des possibilités d’emplois sur son territoire.
- D’agir en responsable face à l’accompagnement et à la création d’usines et d’entreprises qui, sans norme contraignante de protection de la santé des riverains, développeront leurs activités au détriment de la santé de la population. Cette politique responsable, en partenariat, ne doit pas faire fuir les investisseurs indispensables dans notre région. Cette création d’entreprises indispensable ne peut se faire au détriment de la santé de la population.
Un budget à l’équilibre et des finances saines
Nous le savons tous et ce n’est un secret pour personne, les finances des grandes villes sont dans le rouge, Mons n’y échappe pas, depuis des décennies et surtout sur cette dernière mandature.
Les raisons de ce déficit sont multiples : le coût des retraites des agents nommés, les différentes indexations salariales (12%), le transfert du financement du revenu d’intégration sociale sur le solde des CPAS, la période COVID, la crise énergétique, …
Bien que ces phénomènes soient indépendants de la volonté pure et simple de la ville, ils nous rappellent à quel point la culture d’une gestion des finances publiques saine est primordiale afin d’affronter ces événements.
Or, nous observons une position de déni dans le chef de nos représentants politiques qui ne prennent pas assez la mesure de l’épée de Damoclès qui repose sur les agents de la ville comme sur les habitants et qui préfèrent dilapider à foison l’argent public qui provient de la commune même comme de la Région Wallonne ou des fonds FEDER.
Dès lors, il est devenu nécessaire de réaliser un audit complet des finances communales afin d’établir la première étape de la nouvelle gestion publique que nous voulons implémenter.
Il sera nécessaire d’établir également un plan de remboursement des aides octroyées par le Plan Oxygène dont bénéficie notre commune.
Il apparait nécessaire également de mener à bien une bonne collaboration avec les instances de tutelle financière de la Région Wallonne comme le CRAC afin de suivre leurs recommandations.
Nous proposons :
- De réaliser un audit sur la gestion de la ville qui indiquera le bulletin de santé et les pistes pour soigner le « malade ».
- D’établir un plan financier de remboursement afin d’étaler les paiements vis-à-vis du plan O2.
- D’établir un nouvel état des lieux et une priorisation des moyens à investir.
- La centralisation intelligente du budget tenant compte des priorités dans l’investissement.
Une administration communale moderne et indépendante
Souvent décriée pour ses « nombreux mythes » comme sa lenteur ou son coût, et ce souvent à tort par la population, l’administration communale reste le pilier. Sans elle, la ville ne pourrait fonctionner. C’est pourquoi les Engagé.e.s tiennent à lui donner une place prépondérante dans ce programme et à lui redonner toutes ses lettres de noblesse.
Bien qu’elle soit un des plus grands employeurs de la ville, l’administration montoise souffre de nombreux maux.
Tout d’abord, il faut remédier aux problèmes de politisation excessive au sein de l’administration qui entravent son efficacité en raison du manque d’indépendance. Pour y remédier, nous proposons de rétablir l’indépendance administrative via une nouvelle charte encadrant la collaboration entre la ville et les instances politiques, en garantissant la séparation de ces deux sphères. Nous insistons sur la nécessité d’une hiérarchie indépendante où toute procédure administrative serait validée par la direction générale avant toute intervention politique. Enfin, nous proposons une réforme des procédures de recrutement pour éliminer l’influence politique et privilégier la sélection des meilleurs profils.
Ensuite, nous proposons d’améliorer le climat de travail des agents de l’administration montoise qui souffrent de la distinction entre cadres statutaires et contractuels. Les agents contractuels, souvent en contrat de remplacement ou à durée déterminée (CDD), manquent de stabilité, leurs contrats étant parfois liés à l’absence prolongée d’agents statutaires. La proposition est de réviser le cadre administratif communal, en harmonisant les statuts contractuels et statutaires, et en favorisant l’obtention d’un contrat à durée indéterminée (CDI) après deux ans d’engagement temporaire.
En outre, si l’évaluation des agents est instaurée depuis bien longtemps, il n’en est rien pour l’évaluation des politiques publiques. Nous proposons d’instaurer une culture de l’évaluation des politiques publiques pour encourager la bonne gouvernance, l’expertise et la remise en question. Cela impliquerait non seulement des évaluations régulières, mais aussi la mise en place de dispositifs de contrôle interne et de gestion, basés sur l’idée que « l’on ne gère bien que ce que l’on mesure ».
Ces évaluations seront aussi valables pour les organes externes subsidiés par la ville, notamment les ASBL, les associations, …
Enfin, nous rappelons que les points développés pour l’administration locale sont valables tant pour la ville que pour le CPAS. Pour évoquer le CPAS de manière plus précise, nous souhaitons développer une véritable synergie entre la ville et le CPAS comme le suggérait le décret du 17/07/2018. Nous rappelons que l’objectif de la synergie ne réside pas dans la réduction du personnel mais bien dans les économies d’échelles en termes de fonctionnement et dans la meilleure efficacité des procédures (cf. : La Louvière).
Ne vous demandez pas ce que vous pouvez faire ensemble… Demandez vous plutôt ce que vous ne pouvez pas faire ensemble !
Pour finir, nous avons parlé de l’administration mais nous nous devions d’évoquer les administrés et pointer ici le service offert aux citoyens. L’administration doit poursuivre ses efforts de modernisation et notamment proposer de plus en plus de services accessibles par le guichet numérique.
Cependant, même si les services en ligne sont importants pour certains et permettent de gagner en temps et en efficacité, la fracture numérique vécue par une partie de la population fragilisée doit être prise en compte (ainés, sans-abris, …). Malgré cette modernité, les bureaux doivent rester humainement accessibles. Les bâtiments publics doivent renforcer « en façade » leur accessibilité physique à l’instar des pays du Nord de l’Europe. Les personnes dites « PMR » représentent toutes les générations et toutes les situations de mobilité réduite. Aucun bâtiment public aujourd’hui ne peut-être inaccessible aux PMR.
Nous proposons :
- La dépolitisation de l’administration par la rédaction d’une charte de collaboration entre le pouvoir politique et le pouvoir administratif, par l’indépendance des procédures et des lignes hiérarchiques et par l’instauration d’une nouvelle politique de recrutement favorisant la sélection des meilleurs profils indépendamment des accointances politiques.
- La véritable révision du cadre administratif communal permettant l’harmonisation du cadre contractuel/statutaire.
- L’instauration d’une culture de l’évaluation des politiques publiques et d’une évaluation des organes externes.
- Le développement d’une véritable synergie entre la ville et le CPAS afin de réaliser des économies d’échelle de fonctionnement.
- La modernisation de l’administration par la numérisation mais restant accessible physiquement par toutes et tous.
- L’adaptation des horaires d’ouverture de l’Administration en fonction des réalités du citoyen.
- L’ouverture d’un guichet de proximité dans les commissariats de quartiers et le renforcement des services à domicile pour les personnes qui en ont le besoin (seniors, PMR, …).
- Le maintien d’un guichet d’urgence.
- L’optimisation des conditions de travail et de rémunération du personnel (matériel et bâtiments) afin de pouvoir se doter de profils hautement qualifiés.
- L’organisation de formations régulières des agents dans tous les services centrés qualité et service au citoyen.
- D’œuvrer réellement et pratiquement à la simplification administrative.
- L’établissement d’une véritable cité administrative afin d’aboutir enfin au rassemblement de toute l’administration montoise dans un bâtiment unique, correctement équipé et ainsi offrir aux citoyens une simplification d’accès aux différents départements de l’administration.
Urbanisme
L’urbanisme représente notre cadre de vie au sens large.
A Mons, les défis urbanistiques sont de taille. Dans une ville à l’écrin patrimonial important, la ville doit évoluer afin de permettre l’accroissement de la population tout en respectant son caractère historique et en préservant son poumon vert. Ce qui n’est parfois pas chose aisée. D’autant plus que sous cette dernière mandature, de grands projets ont vu le jour ou sont en cours au dépend de certains pans de la population (comités de quartiers, riverains, défenseurs du patrimoine, etc.) qui expriment un certain désarroi face à un sentiment de non écoute des représentants politiques de la majorité.
C’est pourquoi, il est plus que nécessaire d’établir une grande consultation multisectorielle et citoyenne afin d’établir un Master plan global de Mons à l’horizon 2050. Il est plus que nécessaire de remettre les citoyens au cœur d’un projet de ville pour que ces derniers puissent définir leurs aspirations pour le Mons de demain.
D’un point de vue purement urbanistique, il est plus que temps de repenser le développement urbain notamment en respectant certaines règles.
Dans le centre-ville, il faut pouvoir conserver le caractère patrimonial des lieux en respectant les volumes et les niveaux mais en incluant les paramètres d’accessibilité et de modernité.
Dans les différentes sections, tantôt le caractère rural, tantôt le caractère urbain est à préserver tout en veillant à moderniser l’habitat (isolation, parking, garage, matériaux, …), privilégier les habitats groupés à dimensions humaines (exemple des nouveaux appartements à Jemappes) afin de ne pas recréer des immeubles aux dimensions et à concentration humaine démesurées tels ceux que l’on a connus au Coq, à Ghlin et à l’allée des Oiseaux.
Il est aussi plus que nécessaire d’intégrer des dispositions écologiques de décarbonisation et de verdurisation de l’espace public dans chaque projet urbanistique de grandes et moyennes dimensions.
Sur le plan administratif, une simplification est souhaitée ainsi que l’obligation de délais plus courts à l’obtention des permis.
Nous proposons :
- D’établir une révision des procédures de dépôt de permis afin de permettre une meilleure compréhension par la simplification administrative.
- D’inclure la préservation du patrimoine historique notamment dans les projets urbains du centre-ville.
- De privilégier les habitats groupés à dimensions humaines afin de ne pas recréer des immeubles aux dimensions et à concentration humaine démesurées.
- De favoriser les parkings publics gérés par des privés afin d’en optimiser la gestion.
- D’augmenter la création d’espaces de jeux pour enfants dans les squares et places pour une ville « familles admises » en les sécurisant (fermeture de nuit) et d’avoir un plan de maintenance et d’entretien de ces zones.
- D’éradiquer les chancres et cellules vide (taxe sur les logements vides et augmenter leurs contrôles) et d’instaurer une prime à la réhabilitation à la revitalisation.
Logement
Un toit pour tous, y compris pour le sans-abrisme, en développant (et en amplifiant l’existant) des formules innovantes et courageuses (tiny house, autres logements temporaires, tremplin vers une solution plus stable).
Des travailleurs sociaux de rues doivent être activés en collaboration avec les services existants (Stewards etc.) et adaptés aux horaires des sans-abris.
Il faut encourager et soutenir l’Agence Immobilière Sociale (AIS) à rencontrer les propriétaires de logements vides pour qu’ils louent leur bien via l’AIS. Le centre-ville et les 19 entités, doivent être ciblés pour cette politique.
Discuter et rencontrer les différents acteurs sociaux de terrain vis-à-vis de la problématique du sans-abrisme .
Une collaboration avec le CPAS dans une politique volontaire commune doit être instaurée avec des initiatives et des résultats concrets.
Nous revendiquons :
- D’encourager et de soutenir les Agences Immobilières Sociales (AIS) et les Sociétés de logements sociaux dans une démarche proactive de rénovation des logements vides à côté d’une démarche de construction de nouvelles cités ou lotissements.
- D’intégrer toute création d’ensembles de logements : l’accessibilité (pourquoi ne pas viser le label Handycity pour notre belle ville, statut perdu récemment), la mixité sociale, l’accueil de la petite enfance, des commerces et services de proximité, pourquoi pas une maison médicale, etc.
- Développer des formules de logement léger pour les sans-abris.
- De lutter contre les marchands de sommeil en collaboration avec les AIS et les sociétés de logements sociaux.
Patrimoine
Le Patrimoine constitue les grands comme les petits trésors de notre ville et de sa région.
Lorsque nous pensons au patrimoine, nous pensons aux grands édifices illustres et au folklore de notre ville mais nous nous devons de ne pas oublier nos petites coutumes qui, elles aussi, font partie des richesses de notre territoire (patois, gastronomie, …)
C’est pourquoi, nous mettrons tout en œuvre afin de le protéger, de le préserver et de le faire perdurer auprès des nouvelles générations.
Et tout cela passe par des grandes actions comme la sauvegarde et de l’entretien du bâti ancien. Un recensement de tous ces bâtiments par l’inclusion d’une fiche d’identité précisant leur histoire, leur état et le degré d’urgence d’une éventuelle rénovation ou entretien. Ce recensement pourrait d’ailleurs faire l’objet de la création d’un parcours « découverte ». Mais également par des actions plus modestes comme la promotion des plats locaux dans les différents restaurants, la proposition de cours de patois dans les écoles et la sauvegarde du petit patrimoine.
Nous proposons :
- De recenser des sites à protéger, entretien et promotion.
- D’accélérer la restauration des bâtiments illustres.
- De soutenir la restauration de la Collégiale Sainte-Waudru, patrimoine exceptionnel de Wallonie.
- D’offrir une prime pour la restauration du petit patrimoine.
- De promouvoir la gastronomie locale dans les écoles, l’Horeca, les boulangeries et rendre les recettes accessibles.
- La préservation du patois montois sur les panneaux, dans les écoles, par l’association des Montois Cayaux.
- La préservation de l’aspect historique de Mons et ses villages.
- L’interdiction de la publicité, y compris politique, sur le patrimoine historique.
- La création de parcours « découvertes ».
Environnement
L’environnement joue un rôle majeur dans la préservation de la santé publique. En effet, La thématique fait partie des urgences sociétales. Conseillé par des experts, il est urgent de s’atteler à cette problématique. L’environnement, c’est notre patrimoine vert à toutes et tous et au même titre que le patrimoine stricto sensu, nous devons le préserver car il en va de l’avenir de nos enfants.
A Mons, cette problématique prend tout son sens. Malgré, le fait que la dernière majorité était composée des écologistes, les citoyens ont l’impression qu’il n’y a pas grand-chose de concret qui a été fait dans ce sens. Et lorsque nous voyons la destruction des derniers poumons verts dans la périphérie montoise au profit du développement urbain, (et les exemples sont nombreux : Fariaux, …) nous ne pouvons que déplorer l’absence de réaction de ces derniers.
Pire encore, la majorité éco-socialiste s’est agenouillée devant les grandes industries au dépend de la bonne santé de ses habitant.es tout en troquant la sérénité et le calme de ces villages (exemple Comet Sambre, Envirolead, …).
Face à ce constat, nous vous proposons un projet de société qui préservera les derniers poumons verts montois. Et nous irons plus loin en établissant une véritable politique de verdurisation de l’espace public.
Nous mettrons un point d’honneur à ne pas vendre nos villages et leurs habitants aux promoteurs véreux ou aux industriels pollueurs.
Enfin, Mons est une ville dotée de nombreuses opportunités afin de pouvoir exploiter ses ressources en énergies vertes (géothermie, énergie solaire, …). Le recours incessant à l’implantation d’éoliennes doit cesser immédiatement.
Nous proposons :
- L’obligation de clauses à la verdurisation de l’espace public dans les projets d’urbanisme déposés.
- La préservation des petits villages face aux industries polluantes.
- Le développement des alternatives à l’implantation incessantes d’éoliennes (géothermie, énergie solaire, …).
- Un toit d’un bâtiment public bien orienté = une opportunité pour les installations photovoltaïques pour produire de l’énergie, autoconsommée ou redistribuée à la ville.
- De vérifier que la richesse générée par les parcs éoliens profite bien à la section impactée.
- D’adopter un aménagement écologique du territoire et de favoriser le bien-être naturel (augmentation des espaces verts au sein de la ville).
- D’optimaliser les friches et terrains à l’abandon au bénéfice d’initiatives favorables à la production d’énergie ou en phase avec la thématique.
- De donner l’exemple dans les bâtiments publics : isolation et/ou photovoltaïques.
- De favoriser une analyse sur le long terme sur l’utilisation de l’énergie dans les bâtiments publics.
- De développer un guichet énergie à disposition des habitants au sein de l’administration.
Agriculture
Même si nous pensons régulièrement à la ville de Mons, bon nombre de nos villages et entités fusionnées gardent un caractère rural marqué que nous chérissons.
A l’heure de l’étalement urbain excessif, nos 5602 hectares (35% du territoire) se doivent d’être préservés pour pouvoir conserver des exploitations de taille raisonnable (moyenne actuelle 64,4 ha) tout en favorisant l’installation de jeunes agriculteurs.trices (moyenne actuelle de 56 ans en 2020) motivé.es. Nos concitoyens sont demandeurs d’aliments locaux, garants d’une alimentation de qualité afin de préserver notre santé.
Il est temps de redonner sa place à l’agriculture et à la ruralité. La ceinture verte de l’entité fait partie du charme de Mons. Le caractère rural doit être préservé et l’activité agricole et horticole encouragée de façon à dynamiser l’économie circulaire.
Nous proposons :
- De construire des halles locales composées à 100% de producteurs Bio et/ou locaux présents régulièrement avec une diversité de produits.
- D’adopter une communication efficace pour faire connaître et promouvoir efficacement les exploitants locaux (réseaux sociaux, journaux, vidéos, …).
- D’utiliser le site web de la commune pour y développer la vente de produits (www.jachetemontois.be qui ne fonctionne plus).
- D’augmenter le nombre de potagers et jardins (agriculture urbaine) partagés dans le centre-ville, particulièrement dans les zones communales en friche.
- La création de nouvelles zones d’éco-pâturage.
- La création de clauses d’urbanisme pour protéger les terres agricoles de l’étalement urbain.
- D’acheter des terres agricoles pour les rendre accessibles aux jeunes (collaboration avec Terre en vue).
- La création d’une foire agricole des petits exploitants pour engendrer des convergences, partager des techniques et faire rencontrer les consommateurs avec les professionnels.
- De rétablir un marché couvert organisé par la ville (halle couverte cf. rue des DH).
- De revoir le folder du comptoir des produits fermiers et de l’actualiser avec les initiatives individuelles (permaculture, etc.).
- D’organiser un marché mensuel ambulant avec des horaires adaptés (16h-20h) qui prendrait place dans les 19 entités avec rotation
- De soutenir la promotion des acteurs de ce commerce local et de ce circuit court.
- De favoriser le nombre de potagers et jardins partagés dans les centres urbains et dans les zones communales en friche.
- La création d’une foire agricole des producteurs locaux et autres acteurs du secteurs, professionnels et amateurs (cercles horticoles).
Mobilité
La mobilité sera l’enjeu phare de la prochaine mandature politique montoise. En effet, avec l’accroissement de la population entrainé par le développement urbain que nous connaissons actuellement, il faudra repenser notre mobilité sous peine « d’immobilisme ».
La mobilité est un défi important dont l’urgence saute aux yeux pour la ville, la région et le pays.
La ville de Mons aux 100.000 habitants doit être vue comme un défi plus que comme une menace. Même si Mons n’a pas été pensée comme une grande métropole, étant donné qu’elle a historiquement été pensée comme une ville fortifiée, le caractère radioconcentrique de ses rues, de ses boulevards l’attestent. De nombreuses villes historiques ont pu se développer tout en gardant une mobilité fluide. Le tout est de faire les bons choix.
Pour les Engagé.e.s, la mobilité doit être avant tout inclusive. Nous associons l’adjectif inclusif à mobilité car la thématique est un facteur d’intégration global à la société (travail, culture, sports, santé, commerce, …).
Le constat actuel est que la mobilité est une des faiblesses de notre ville. Les axes de circulation sont saturés aux heures de pointes et pas que. Inadaptés à la multimodalité actuelle, ces axes deviennent extrêmement dangereux pour les piétons, cyclistes et PMR. Les transports en commun n’y trouvent que peu de site propre.
Il faut requalifier l’ensemble des axes, dès leur arrivée sur le territoire, de Villers Saint-Ghislain à Jemappes, de Ghlin à Havré, de Mesvin à Maisières.
Il faut développer, organiser et encadrer des parkings de dissuasion sécurisés, des navettes régulières et attractives, tant sur le plan des horaires que des tarifs.
Nous proposons :
- De se doter d’un véhicule communal pouvant transporter des personnes en chaise roulante pour que celles-ci puissent se rendre aux réunions communales ou aux événements communaux.
- D’organiser et encadrer des parkings de dissuasion sécurisés, des navettes régulières et attractives, tant sur le plan des horaires que des tarifs.
- De favoriser les alternatives pour la mobilité étudiante.
- De créer des parkings de délestage près de la gare.
- La création d’animation « sécurité routière » et nouvelle mobilité dans tous les lieux possibles (mouvements de jeunesse, écoles, places du village, salles CALVA, etc.).
- De permettre un accès facilité au personnel de soins (parking gratuit, stationnement autorisé sans risque de PV).
- La création de parkings PMR et navettes attractives.
- De revoir et d’activer le plan de mobilité (rue cycliste prioritaire).
- D’inciter à la promotion de création d’emplacements de covoiturage et de voiture partagée.
- De respecter les normes internationales sur le nombre d’emplacements PMR dans la ville.
- D’ouvrir un guichet de proximité dans les commissariats de quartiers et de renforcer les services à domicile pour les personnes qui en ont le besoin (seniors, PMR, etc.).
- De maintenir un guichet d’urgence.
- D’œuvrer réellement et pratiquement à la simplification administrative et d’éliminer le double emploi pour l’introduction d’un dossier au SPF puis à l’AVIQ, dont les révisions de dossier sont lourdes.
Culture
Mons est la capitale culturelle de la Wallonie et il est vrai que lorsque nous voyons l’offre culturelle présente à Mons nous ne pouvons attester le contraire.
Cependant nous ne pouvons pas non plus dire que tout est rose y compris dans la capitale culturelle européenne 2015.
En effet, un des premiers problèmes est que l’offre culturelle de la Ville est importante, TRM, MARS, Arsonic, Maison Folie mais se concentre sur le centre-ville. Il en est de même pour les expositions. Bien qu’un effort ait été réalisé vers la périphérie notamment avec l’opération « L’art habite la Ville » ou « Le grand huit », nous constatons que pas ou peu d’acteurs locaux sont concernés.
Nous proposons un déplacement de l’offre culturelle vers les petits villages afin de permettre à tout le monde de profiter de cette « culture inclusive ».
Ensuite, nous déplorons que l’offre culturelle cible de nombreux grands artistes mais ne donnent pas assez de lumière aux artistes locaux. Un exemple concret est la mise en lumière des artistes de musique locaux représentée par la modeste structure « about-it » qui organise des événements « toutes les lunes » !
Nous proposons une mise en lumière constante de nos artistes locaux et notamment de nos artistes urbains injustement mis au banc des accusés mais dont le style est en forte tendance chez les jeunes générations.
Enfin, la culture actuelle se consomme au détriment d’un modèle participatif. Il est pourtant important pour le citoyen de pouvoir s’impliquer dans cette thématique pour qu’il puisse se l’approprier, la comprendre et la respecter. L’exemple de « Mons en lumières » est une étape mais qui reste éphémère.
Nous proposons d’impliquer plus le citoyen dans les choix qui doivent être posés au niveau culturel.
Nous proposons :
- La mise à disposition d’espaces de résidence ou de répétitions pour les projets locaux (musiques, danses, théâtre, …).
- L’organisation de tournées des villages « la culture près de chez toi » + dynamusée.
- L’organisation de parcours d’artistes chez les gens.
- L’organisation d’expositions temporaires dans les sections.
- La stimulation en soutenant activement la vie artistique et culturelle des associations et artistes locaux.
- D’imposer un quota de 30% minimum de participation d’acteurs locaux dans les grands projets.
- L’organisation d’un grand événement annuel de culture urbaine mettant en valeurs nos artistes locaux (rappeurs, slameurs, …).
Vie associative
De nombreuses associations existent sur le territoire montois et sont souvent créées par le pouvoir communal lui-même afin d’encadrer de nombreuses thématiques (culture, art, jeunesse, …).
Souvent appelés organes externes, ces ASBL bénéficient, pour la plupart, d’argent public afin de réaliser des activités définies sous le contrôle d’un conseil d’administration et d’une assemblée générale composés de mandataires politiques désignés par le Conseil communal.
Si la création d’ASBL n’est pas un problème, l’absence de transparence dans la gestion en est une et ce surtout à Mons où de nombreuses associations existent et ne rendent pas compte de leurs activités.
Nous proposons donc que les organes externes, et nous pointons plus précisément les ASBL communales, voient leurs obligations être revues à la hausse. Afin de ne pas revivre les événements dramatiques de la faillite de l’ALE, nous nous devons d’instaurer un reporting et un contrôle annuel des activités des ASBL dans lesquelles la ville prend part. Cela passe par l’établissement d’un contrat de gestion pour toutes les ASBL (y compris celles faisant l’objet d’un contrat cadre avec un autre pouvoir subsidiant).
Ce contrat de gestion listera les diverses obligations de résultats dans la poursuite des activités mais également les obligations administratives comme la publication des rapports d’activités et de rémunérations des ASBL.
Ces rapports d’activités et de rémunérations annuels feront l’objet de discussions lors d’une commission exceptionnelle dite de la gouvernance qui se réunira chaque année avant le Conseil communal budgétaire.
Nous proposons :
- De limiter la tendance à la création d’ASBL lorsque ce moyen n’est pas indispensable.
- De rassembler et de fusionner les ASBL doublons.
- L’établissement de contrats de gestion pour toutes les ASBL communales et la création d’une commission annuelle de la gouvernance pour discuter des rapports d’activités et de rémunérations de ces ASBL.
Tourisme
La majorité sortante a misé l’essentiel de l’attractivité de la Ville sur le Tourisme culturel patrimonial et historique, force est de reconnaître que c’est une réussite. Cependant, l’attractivité de la ceinture verte est délaissée. Là où un tourisme alternatif est à développer, nous inciterons les acteurs concernés, dont les agriculteurs par exemple, à diversifier leurs ressources.
Gageons que l’annonce si attendue, depuis plus de 20 ans, de la requalification du camping en général et celui du Waux-Hall en particulier, participe à une nouvelle dynamique en la matière.
Nous proposons :
- De renforcer l’attractivité touristique de Mons par des projets culturels produit par des acteurs locaux.
- De promouvoir le tourisme vert.
- De créer des parcours en mobilité douce.
- L’organisation de marchés et animations nocturnes en été dans les villages.
Sport
Le sport est l’occasion de se dépasser, d’évoluer, d’accroitre ses performances, de se sentir bien ou mieux.
Selon une étude de l’ADEPS, les femmes diminuent drastiquement, jusqu’à 87%, leur temps et leur fréquence d’activité sportive. En 2019, chez les plus jeunes (6-18 ans), 76% pratiquaient un sport (+10% en 20 ans). Globalement, les plus jeunes pratiquent du sport jusqu’à l’adolescence où on observe alors une légère diminution des pratiques.
A l’âge adulte, les chiffres repartent à la hausse jusqu’aux études supérieures où la chute est drastique et cette chute continue pendant la période active. Il faut attendre la pension (+/- 60ans) pour voir la courbe se renverser. Le sport devient alors un marqueur important de l’amélioration de sa santé et du maintien en bonne santé.
Au niveau montois, il y a des constats interpellant, en voici une infime partie :
- Il faut réserver une semaine à l’avance une place pour nager à la piscine du LAGO ;
- La piscine de Cuesmes a des horaires qui empêchent un certain nombre de personnes de pouvoir s’y rendre ;
- Le montant du chèque sport est une goutte dans l’océan ;
- Nos infrastructures sportives sont saturées ;
- Les démarches pour toute personne ou association voulant organiser un événement sportif sont compliquées et décourageantes ;
- Les clubs sportifs ont des difficultés dans leurs demandes diverses et variées ;
- Rien n’est fait pour les mamans voulant concilier le sport et leur nouveau rôle de mère.
Nous proposons :
- Le renforcement du Chèque-Sport en proposant un montant unique de 50€. Une prime doit avoir un réel impact dans le portefeuille des ménages !
- Pour le plan natation :
- La création d’une troisième piscine à Mons : réhabilitation complète du site de Flénu.
- L’élargissement des horaires d’ouverture de la piscine de Cuesmes pour s’adapter aux réalités de vie des utilisateurs.
- L’apprentissage de la natation : mise à disposition des bus communaux pour toutes les écoles des entités montoises prenant l’initiative d’emmener nos enfants à la piscine : 1 enfant = 1 enfant, qu’il soit scolarisé dans le communal ou non !
- La gratuité des bassins de natation, non pas jusque 5 ans, mais jusque 12 ans sur notre commune !
- Pour le plan vélo :
- L’élargissement de la Prime-Vélo pour l’achat d’un vélo (dès 14 pouces).
- L’apprentissage du vélo au sein des écoles en partenariat avec les acteurs de terrain bien implantés à Mons.
- Pour l’attractivité du sport à Mons :
- L’augmentation du nombre d’infrastructures sportives avec un plan d’entretien solide de celles-ci.
- En partenariat avec les parties prenantes, la rénovation de la piste d’athlétisme et du terrain synthétique de la Sapinette pour qu’ils soient mis à disposition des montoises et montois.
- Le renforcement des partenariats avec les infrastructures existantes appartenant à des privés.
- L’organisation de grands événements sportifs promotionnels (marathon, triathlon, handisport, tennis, athlétisme, natation, etc.) ayant pour objectif d’inciter à la participation aux disciplines sportives. Il y a un objectif de rentrées financières non négligeables pour la ville et d’une exposition médiatique au national et à l’international.
- De faire venir de grands évènements (Tour de France hommes et femmes, matchs de rugby, etc.)
- Augmenter le nombre de sportifs sous contrat ADEPS pour favoriser le sport de haut niveau.
- Pour la Maison du Sport :
- L’objectif est de regrouper au même endroit toute démarche et demande liée au sport : organisation d’un évènement sportif, demande de moyens pour les clubs sportifs, etc. Un service public doit être facile d’accès et répondre aux demandes de nos citoyens. Concrètement il s’agirait de rassembler l’ASBL Monsport et le service des sports au même endroit pour coordonner les demandes.
- Pour la maman sportive :
- Un projet de garde jumelée avec l’activité sportive. Mettre au monde un enfant ne doit être en rien un frein !
- De stimuler les initiatives citoyennes et associatives qui sont spécifiques à cette tranche de la population.
Enseignement
L’enseignement fondamental constitue le premier tremplin important dans la vie de l’enfant vers son devenir d’adulte.
Outre les connaissances de base qu’il pourra acquérir durant six ans, il apprendra le « vivre ensemble ». Ces valeurs et savoirs transmis par les enseignants où formation et éducation s’assimilent en complément du travail des parents revêt un caractère prioritaire dans la construction de l’identité de l’enfant et de sa future participation à la vie de la cité.
Nous proposons :
- Un enfant = un enfant.
- De garantir à chaque école dans tous les réseaux les mêmes aides publiques auxquelles le pacte scolaire leur donne, théoriquement, accès.
- Le réseau des écoles communales doit poursuivre sa mutation au niveau des bâtiments afin d’offrir aux enfants et aux enseignants les meilleures conditions d’apprentissages. Des subsides en infrastructure ont été dégagés par la Fédération Wallonie Bruxelles. Mons doit y émarger.
- Les écoles doivent rester accessibles en cas d’absence des enseignants (pas de retour à la maison).
- Les « jours blancs » et l’accueil extra-scolaire doivent faire l’objet d’une attention particulière.
- La création d’écoles de devoirs, éventuellement inter-réseau. La coordination des écoles de devoirs serait confiée au secteur associatif en partenariat avec la ville.
- Un centre de formation unique de référence pour les métiers manuels.
- Une revalorisation des métiers manuels au sein de l’administration.
De manière générale, les Engagé.e.s privilégieront le soutien au monde associatif citoyen dans leur créativité à répondre aux besoins de la population.
Le partenariat commune-associatif sera encouragé et prioritaire. La commune cherchera ensuite à créer et organiser elle-même les services qui n’ont pu être créés en partenariat avec le monde associatif. Ceci est valable pour tous les secteurs de la vie communale mais particulièrement pour l’enseignement, la culture et l’accueil de la petite enfance.
Jeunesse
La période, dite de jeunesse, celle de l’adolescence (+/- 12/18 ans) est une période clé dans l’itinéraire de vie du citoyen.
Il est important que la ville puisse proposer ou faciliter l’évolution et l’intégration du jeune dans la société sans se substituer aux initiatives positives existantes reconnues.
Nous devons aider les jeunes Montois à devenir des adultes responsables et autonomes. Nous devons les aider à l’obtention d’un permis de conduire dans les meilleures conditions de réussite.Nous devons leur donner l’accès à des professions en pénurie et par la suite l’accès à la propriété et au logement.
Nous proposons :
- De réunir l’échevinat du sport, de la jeunesse et de la petite enfance.
- D’obtenir un prix avantageux pour les moins de 30 ans dans les locations de vélos de la commune.
- De créer un espace multimodal polyvalent pour les jeunes de 12 à 18 ans où ils pourront se rencontrer, travailler et collaborer.
- De sortir du secondaire avec dans la poche gauche son permis théorique et dans la droite son CESS !
- D’augmenter le nombre de parcs publics dans chaque commune/village et d’entretenir ceux qui existent déjà (en garantissant la sécurité).
- De communiquer auprès des jeunes dans les écoles pour promouvoir les mouvements de jeunesse et inciter à l’inscription.
- D’engager des jobistes durant l’été pour aller à la rencontre des personnes âgées (à domicile ou en maison de repos) afin de favoriser les échanges intergénérationnels et les activités.
- Points sur le permis de conduire :
- prime de 5€ pour le théorique ;
- prime de 5€ pour la perception des risques ;
- réalisation d’un flyer « permis dragon » avec des trucs et astuces qui sera envoyé à tous les montois venant d’avoir 17 ans ;
- aide pour les jeunes qui échouent le théorique/perception des risques 2 fois et qui doivent suivre des cours (50€) ;
- Création d’un parrainage (sur base volontaire) en collaboration avec le centre de Cuesmes. Les jeunes venant d’avoir leur permis deviendront des parrains (pendant 1 an) pour que leurs semblables aient une référence et puissent poser les questions qu’ils souhaitent à quelqu’un qui vient de vivre la même chose qu’eux récemment ;
- Création d’une zone d’apprentissage gratuite pour les jeunes aspirants conducteurs (en filière libre) disponible tous les week-ends et mercredis après-midi ;
- Offrir 2 heures de cours dans une auto-école montoise partenaire à tous les jeunes faisant 50/50 au permis théorique.
- Mettre à disposition un espace multimodal polyvalent pour favoriser les rencontres, le travail et la collaboration.
- Augmenter le nombre de parcs publics dans chaque section et optimiser l’infrastructure existante.
- Informer et communiquer tous azimuts sur l’offre de loisirs actifs de la région tellement importante et diversifiée : clubs, mouvements de jeunesse, danse, musiques, sport pour tous, clubs d’aînés, marche sportive ou en groupe, etc.
- Faciliter l’accès à ces activités en offrant des « Chèques » de participation (culture, sport et transport).
- Faire aboutir le plus rapidement possible les projets d’espaces d’activités sportives connus et ceux sollicités à l’avenir.
Petite enfance
Au 31.12.2022, la ville comptait 714 places d’accueil pour plus de 96.000 habitants. On constate même une diminution depuis 2020 (-125 places). Le cahier des charges de l’ONE devenant de plus en plus strict et complexe, la commune doit s’engager à ouvrir de nouvelles crèches et soutenir les gardiennes existantes dans le respect des normes.
Depuis l’entrée dans l’enseignement obligatoire plus de 80% des enfants de notre commune restent scolarisés dans notre entité de la maternelle au secondaire.
Nous proposons :
- D’augmenter le nombre de places d’accueil en crèches et chez des gardiennes encadrées.
- D’investir avec les plans Cigogne.
- D’ouvrir des crèches attenantes aux maisons de repos ou autres entreprises associatives ou privées partenaires.
- De favoriser l’intergénérationnel partout où il est possible (écoles de devoir, crèches, etc.).
- D’organiser un accueil dès 15h30 pour les enfants qui ont des parents qui travaillent plus tard en dehors des horaires scolaires.
- De former davantage de puéricultrices en collaboration avec les centres de formations pour adultes (Promotion sociale, IFAPME, etc.).
- La remise en route du service de garde d’enfant malade par la ville.
- La mise en place d’une maternité d’accueil (à l’image de la maternité commerciale) de la petite enfance afin de créer un pôle d’attractivité en centre-ville.
- De conserver, rénover et continuer à développer les écoles communales de nos communes afin d’offrir des pédagogies adaptées aux enfants dans un cadre épanouissant pour le corps professoral.
- De proposer des repas de qualité, variés, sains et issus de circuits-courts dans les crèches et écoles de tous les réseaux (maternelles et primaires) à partir d’une cuisine (inter-)communale.
Une action sociale responsabilisante et responsable
L’action sociale est un point fondamental de ce programme, surtout pour une ville frappée par la précarité et où le taux de chômage est encore malheureusement de 19%.
Loin des idées populistes de Mons en Mieux comme de l’assistanat cultivé par la majorité, nous souhaitons un programme social qui se base sur la prévention, la responsabilisation et le contrôle.
L’enjeu est de responsabiliser les bénéficiaires pour les sortir de l’assistanat tout en proposant des services performants. La dépendance à l’assistance entretenue par les mouvances nous pousse à repenser notre modèle d’aide sociale.
Car bien que de nombreuses personnes dans le besoin existent dans notre ville et nous devons continuer à les aider, il faut aussi mettre tout en place afin de contrôler les personnes qui ne devraient pas bénéficier d’aide afin de pouvoir repartir les fonds de manière équitable.
Ensuite, la lutte contre toutes formes de discriminations sera aussi un point d’honneur. Point transversal de la sécurité, nous voulons faire de Mons une ville où toutes les franges des minorités se sentent en sécurité qu’elles soient issues des communautés LGBTQIA++ ou afro-descendantes, …
Un point d’orgue sera aussi donné à la lutte contre les violences conjugales et sexistes tant dans la rue que dans les foyers.
Nous voulons également réduire la fracture numérique qui touche les franges de la population fragilisée, non seulement les aînés mais également les personnes de toutes générations n’ayant pas les moyens de toucher à l’informatique et au monde numérique.
En outre, nous voulons également combattre la précarité étudiante trop souvent oubliée par une mise à disposition des ressources nécessaires pour répondre à leur besoin de base (nourriture, fournitures scolaires, etc.).
De plus, la lutte contre la précarité menstruelle sera aussi une de nos priorités. De trop nombreuses femmes ne peuvent encore aujourd’hui préserver leur hygiène intime par le coût des protections menstruelles.
Enfin, fort d’un constat alarmant, Mons étant la seule ville dont les plannings familiaux ne pratiquent pas l’IVG, nous voulons implémenter un véritable plan de relance des plannings familiaux afin d’accentuer la couverture de l’IVG et de la contraception.
Nous proposons :
- De responsabiliser les citoyens concernés pour favoriser l’autonomie : en route vers l’autonomie, l’indépendance.
- De lutter contre les discriminations : racisme, homophobie, … par des politiques d’inclusion des communautés afro-descendantes et LGBTQIA++, …
- De lutter contre les violences sexistes par la formation des agents de terrain (police, gardiens de la paix, etc.).
- D’augmenter l’offre de logements d’urgence, particulièrement pour les femmes.
- De réorganiser et d’animer cette politique de logements d’accueil d’urgence en partenariat avec le monde associatif et la Région Wallonne.
- De mettre à disposition des locaux d’accueil dans les cellules vides.
- De réaliser un audit général du fonctionnement du CPAS.
- De soutenir et d’encourager l’ouverture de service de logements d’urgence.
- D’accompagner la transition entre les abris de nuits et l’Escale afin d’assurer la sécurité du voisinage et d’éviter les perturbations.
- De former à l’accompagnement des personnes âgées et fragilisées socialement pour réduire la fracture numérique.
- De lutter contre l’isolement par des politiques de rapprochement des générations et de mixité sociale.
- D’encourager et de soutenir la création d’actions citoyennes du type voisins solidaires, visites aux voisins âgés, …
- De lutter contre la précarité étudiante.
- De collaborer avec les CPAS des autres villes afin d’aider les étudiants qui résideraient sur le territoire montois sans y être domiciliés.
- De lutter contre la précarité menstruelle par la mise à disposition de protections hygiéniques.
- D’établir un véritable plan de relance des plannings familiaux afin d’accentuer la couverture de l’IVG.
L’inclusion des PMR pour une ville inclusive
Une commune solidaire et inclusive qui ne laisse personne à l’écart. Les discriminations et les inégalités sociales n’ont pas disparu !
30% de la population de Mons est en situation de
handicap : 29.000 PMR à Mons sur 96.358 habitants !
C’est beaucoup !
En outre, 19,1% des Montois ont plus de 65 ans (STATBEL : Walstat) et 13% des personnes sont en situation de handicap (Passe Muraille ASBL : Passe Muraille).
Chacun de nous peut devenir provisoirement une personne à mobilité réduite (PMR) (ex : se casser une jambe, une maman en poussette, etc.).
Les personnes en situation de handicap ne concernent pas que les PMR : nous ne pouvons pas oublier le handicap mental. Pour nous, il est important que chaque personne puisse participer au progrès, au développement et au bien-être de la commune, peu importe les moyens physiques, humains, financiers dont elle dispose.
Nous défendons la participation citoyenne et l’intelligence collective pour créer ensemble un projet fort autour de l’inclusion des citoyens dans cette situation !
Enfin, nous ne naissons pas tous égaux et certains ont besoin d’un soutien pour pleinement profiter de leurs libertés, exprimer leurs talents, réaliser un projet de vie ou participer au fonctionnement et à l’amélioration de notre société. Ces citoyens doivent pouvoir exercer leurs droits fondamentaux (vivre une vie de qualité, se déplacer en toute autonomie, participer à la vie sociale et politique) sans se heurter à des obstacles évitables. Si on peut constater des avancées majeures pour eux, le combat est loin d’être fini et il reste encore des progrès à réaliser dans chaque commune.
Les personnes à mobilité réduite (PMR) de Mons crient pour être entendues. Sur notre territoire, de nombreuses institutions publiques et privées accueillent chaque jour des enfants, des adultes et des personnes âgées en situation de handicap, tant physique que mental. Ces personnes, ainsi que les conseils consultatifs et les nombreuses associations qui les soutiennent, ont besoin d’un coup de pouce mais surtout d’une reconnaissance sincère. Il est impensable de détourner le regard et de cacher cette réalité sous le tapis. Nous ne pouvons pas ignorer leurs droits, comme le stipule la Convention de l’ONU.
Les aidants, quant à eux, se retrouvent parfois bien seuls face à des situations complexes et éprouvantes.
Nous sommes encore loin de respecter la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées adoptée en 2006, traité international qui vise à protéger et à promouvoir les droits et la dignité des personnes en situation de handicap.
Nous proposons :
- De réclamer que chaque échevinat aborde la question des PMR et de la santé dans leurs différents dossiers.
- De faire le maximum afin d’appliquer les obligations légales en vigueur vis-à-vis des PMR et les recommandations internationales de l’ONU en tout cas pour tous les travaux de voirie, mais pas que.
- D’avoir une concertation citoyenne vis-à-vis des organisations existantes dans le principe du « pour nous pas sans nous ».
- Cela pourrait permettre de :
- D’être transparent sur l’utilisation du budget alloué aux PMR (300.000 euros/an).
- De renforcer la visibilité et la priorité accordée aux questions de handicap.
- D’assurer une coordination plus efficace des politiques et des services dédiés.
- De faciliter la mise en place de projets innovants et adaptés aux besoins des personnes concernées.
- De renforcer l’attention et les ressources allouées à ces problématiques essentielles pour l’inclusion et le bien-être de tous les citoyens.
- De créer une charte communale de l’inclusion des personnes en situation de handicap qui s’appuie sur la convention de l’ONU.
- De retrouver le titre d’Handicity perdu.
- D’accompagner la Commission Communale Consultative des Personnes Handicapées (à besoins spécifiques) qui se réunirait tous les 2 mois avec une quarantaine d’associations actives dans le domaine du handicap et de l’accessibilité. La mission transversale de l’échevinat permettrait un meilleur contrôle de l’application des droits des personnes en situation de handicap pour favoriser le « handistreaming », c’est-à-dire la prise en compte systématique du handicap dans l’ensemble des décisions politiques.
- D’engager plus de personnes en situation de handicap au sein des communes (CPAS, régies communales, intercommunales, etc.), par exemple dans la destruction de documents RGPD, et respecter le quota de minimum 2,5% dans les effectifs communaux.
- De veiller à ce que chaque procédure de sélection de la commune soit accessible aux personnes en situation de handicap et de prévoir, le cas échéant, les mesures d’accompagnement nécessaires.
- De créer un label « commerce pour tous » afin d’orienter les personnes à mobilité réduite vers des commerces équipés de toilettes adaptées.
- De soutenir les associations qui mènent des projets visant à sortir les personnes en situation de handicap de leur solitude.
- De développer beaucoup plus le handisport en collaborant avec des associations, les établissements scolaires et les clubs sportifs de la région et favoriser aussi les équipes mixtes composées de personnes avec ou sans handicap.
- De veiller à l’accès des distributeurs de billets pour les PMR (cahier des charges marché public).
- De conditionner l’octroi d’un permis pour tout nouveau projet immobilier au respect de critères d’accessibilité et, dans le cadre d’immeubles comprenant plusieurs habitations, d’imposer la création d’un minimum de logements adaptés ou adaptables.
- De renforcer le nombre de logements sociaux adaptés ou adaptables.
- D’organiser des activités de partage et de sensibilisation à l’occasion de la journée mondiale des personnes en situation de handicap.
- De développer des places de stationnement réservées aux personnes en situation de handicap et de continuer le contrôle du non-respect de stationnement. De faire un audit et un recensement des places (5% de places dans le centre-ville).
- De rechercher des financements pour des projets visant à améliorer l’accessibilité des infrastructures communales ou pour des initiatives en faveur de l’inclusion des personnes handicapées.
La participation citoyenne pour remettre les citoyens au cœur de leur ville
La démocratie, c’est « cause toujours » disait Coluche.
Causer, s’exprimer oui, mais pour être écouté, considéré et recevoir une réponse à ces avis et questions constituent notre ADN.
Si la législation communale permet de se faire entendre en suivant une procédure fastidieuse, les Engagé.e.s organiseront des séances d’informations et des permanences régulières pour être à l’écoute, en ligne directe, de chacun, en toute simplicité, entre citoyens. Notre programme et nos actions évolueront en fonction de ces consultations.
De plus, nous voulons mettre en place une véritable révolution démocratique en implantant des processus participatifs dans la vie communale montoise.
Tout d’abord, nous voulons mettre sur pied un conseil consultatif de citoyens montois tirés au sort. Ce conseil consultatif se réunirait avant chaque séance du Conseil communal pour discuter et rendre des avis consultatifs sur les points devant être votés en séance.
Ensuite, nous voulons implanter un dispositif de consultation citoyenne qui serait activable lorsque 2/3 des membres du Conseil en ferait la demande si ces derniers jugeaient que l’avis de tous les citoyens devait entrer en compte.
Enfin, nous voulons le renforcement des dispositifs déjà mis en place, que ce soient les obligations légales comme les processus de consultations populaires et les enquêtes publiques que les processus imaginés par la ville comme les budgets participatifs, …
Nous proposons :
- La création d’un conseil consultatif de citoyens tirés au sort.
- L’implémentation d’un dispositif de consultation citoyenne activable lorsque 2/3 des membres du Conseil en feraient la demande.
- Le renforcement des dispositifs déjà mis en place (consultation populaire, enquête publique, budgets participatifs, etc.).
- La création de tables d’écoute.
- La création de boites à idées virtuelles et physiques.
- Une communication ciblée vers les différents publics via les magazines, réseaux sociaux ou tout autre moyen : communiquer et informer tous azimuts.
- L’organisation de séances d’informations organisées dans les locaux peu utilisés de la ville (thèmes de la santé, travaux, sécurité, services sociaux, nouvelle mobilité, etc.).
- L’instauration de conseils citoyens représentant les quartiers du Grand-Mons pour débattre des projets communaux et servir de relais.
- La stimulation de l’intelligence collective par l’organisations d’ateliers à thèmes où citoyens, élus et experts pourraient œuvrer à la cocréation de solutions pour Mons.
- L’organisation de véritables consultations populaires avec l’engagement de concrétiser les avis qui en émaneront.
- De soumettre les projets d’envergure à l’avis des Montois notamment grâce aux outils numériques existants et par tous les moyens possibles.
- De continuer à allouer des moyens communaux aux projets portés et votés par les Montois, pour les Montois.